La science a montré que les gènes interagissent avec l’environnement et les habitudes de vie. Cela veut donc dire que, même si certaines personnes âgées ont des facteurs de risque au niveau génétique, le fait de maintenir de bonnes habitudes de vie peut tout de même être bénéfique pour leur mémoire et leur santé physique et mentale. Le plus tôt on adopte ces bonnes habitudes de vie, le mieux on s’en portera… et il n’est jamais trop tard pour s’y mettre!
En se basant sur des recherches récentes, voici quelques stratégies qui peuvent vous aider à protéger vos capacités cognitives.
Faire des activités stimulantes
Les personnes âgées qui font des activités stimulantes intellectuellement maintiennent de meilleures performances cognitives pendant une plus longue période de temps. Les activités les plus bénéfiques semblent être celles qui nous donne un défi intellectuel et qui nous permettent de faire des efforts mentaux et de trouver des solutions à différents problèmes.
Cela comprend une vaste étendue d’activités comme apprendre une nouvelle langue ou débuter un nouveau passe-temps, jouer aux échecs, au bridge, faire des casse-tête difficiles, jouer d’un instrument de musique, apprendre de nouvelles informations, avoir des discussions de groupe, lire sur des sujets stimulants ou toute autre activité intellectuelle. Il est également important de choisir des activités qu’on aime et qui peuvent être faites sur une base régulière.
Adopter un mode de vie actif
Nous savons maintenant que ce qui est bon pour le cœur est aussi bon pour le cerveau. Depuis plusieurs années, nous savons que l’activité physique est un élément important pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Cependant, des recherches plus récentes montrent que l’exercice physique régulier protège également nos capacités cognitives. Voici quelques idées d’activités physiques : la marche, la randonnée en montagne, le vélo, la danse ou les cours d’aérobie. Des petits changements qui vous permettent de marcher davantage ou d’utiliser plus souvent les escaliers peuvent s’additionner et faire une différence en bout de ligne.
Entretenir des bonnes relations et avoir du support social
Alors que la solitude et l’isolement peuvent augmenter le risque de déficit cognitif et de démence, les recherches montrent que le fait d’avoir un important réseau de support social est associé à un fonctionnement cognitif optimal. Le nombre de personnes dans le réseau n’est probablement pas aussi important que la qualité des relations qui permettent à l’individu d’obtenir du support social lorsque nécessaire.
Alimentation
Tout comme l’exercice, une alimentation saine ne protège pas seulement contre les maladies cardiovasculaires, mais aide également à maintenir de bonnes capacités cognitives. On observe un meilleur fonctionnement cognitif chez les individus qui ont une alimentation riche en anti-oxydants (fruits et légumes), en bons gras (poissons –Oméga3-, viande maigre, huile d’olive et noix) et en grains entiers.
S’adapter au stress
Des niveaux chroniquement élevés des hormones de stress sont associés à des problèmes de mémoire. Même s’il n’existe pas de recette magique pour gérer son stress, différentes personnes adoptent différentes stratégies qui fonctionnent pour eux et réussissent ainsi à diminuer leurs niveaux de stress. Il est donc important d’être conscient de son stress de stress afin d’identifier la source et d’adopter différentes stratégies qui peuvent diminuer nos hormones de stress et ainsi protéger nos capacités cognitives.
Sommeil
Le manque de sommeil est associé des problèmes de mémoire et une concentration diminuée chez les personnes âgées. Il est parfois nécessaire de remédier à certaines conditions qui peuvent contribuer aux problèmes de sommeil. Ces conditions comprennent les effets secondaires de certains médicaments, la dépression, la douleur, l’apnée du sommeil ainsi que le stress.